Les temps ont changé et vous avez un sentiment d’insécurité. Les attaques physiques dans la rue sont dangereuses surtout la nuit. Quelle est la solution ? Pourquoi pas un taser électrique. Mais est-ce qu’on a le droit d’en porter ? Tout ce qu’il faut savoir dans cet article.
Port d’une défense électrique : la réglementation sur cette arme de défense
Les armes sont catégorisées selon leur dangerosité, et leur impact sur l’être humain si c’est mortel ou non. Le taser sert à neutraliser son agresseur. Cependant, elle est classée comme arme de catégorie B, ce qui signifie que c’est une arme de poing. En effet, il est formellement interdit par la loi d’en porter. La vente et son utilisation ne concernent que les forces de l’ordre et les gendarmes. En cas de contrôle des différentes entités comme la police nationale ou la gendarmerie, vous risquez d’écoper d’une amende avec une poursuite judiciaire. Le port d’arme est toléré dans certains cas, pour un motif légitime, comme par exemple, vous êtes la cible d’un violeur. Le fait de dire que vous avez besoin d’une défense électrique pour votre sécurité n’est pas suffisant. Seul le policier ou le gendarme jugera si c’est nécessaire d’en avoir.
Shocker électrique : l’équivalent d’un taser
Puisque le taser électrique est interdit, le shocker électrique est une défense électrique de catégorie D, c’est à dire une arme de défense non létale, qui ne permet pas de tuer quelqu’un. Normalement, toutes les armes de défense sont classées dans les armes libres d’achat et avec une détention autorisée. Par contre, seules les personnes majeures ont le droit d’en porter à titre d’auto-défense. Ce type d’arme est libre d’achat, mais il y a quand même des réglementations à suivre.
Le fonctionnement d’un shocker électrique
Son principe est presque le même que pour un taser électrique. On envoie une décharge de haute tension, de faible ampérage pour neutraliser l’agresseur sans le tuer. Cette décharge touche les muscles du corps et le système nerveux. Cela peut entraîner une paralysie temporaire. La durée dépend de la personne et de la durée du contact de l’appareil sur la personne.
- 0,5 seconde : l’agresseur est choqué et reçoit une légère contracture
- 1 à 3 secondes : moyenne comme choc, l’agresseur sera immobiliser pendant quelques temps.
- 4 à 5 secondes : le choc électrique est au maximum et l’agresseur peut rester plusieurs minutes par terre.
Au moindre contact d’une zone de passage du système nerveux, l’appareil délivre une décharge électrique qui empêche le bon fonctionnement du message nerveux envoyé aux muscles. C’est la raison pour laquelle l’agresseur se retrouve par terre et désorienté. Bien que c’est une arme de défense non létale, il faudra prendre quelques précautions. Tout d’abord, la décharge ne doit pas durer plus de cinq secondes ni répétée plusieurs fois. Il est formellement interdit de toucher des zones sensibles du corps comme la poitrine, le visage. L’objectif est de dissuader l’agresseur et non lui porter des séquelles.
La différence entre taser et shocker électrique
Parmi les défenses électriques, le taser et le shocker sont les plus connus comme arme auto-défense. Le shocker n’a aucun effet qu’à courte distance. Vous devez être suffisamment proche de l’agresseur pour pouvoir lui infliger une décharge électrique. Le taser, quant à lui, est un pistolet qui peut dissuader un agresseur à quelques mètres. Contrairement au shocker, vous pouvez l’utiliser à une distance moyenne de six mètres. Ces appareils de défense sont plus gros, et difficiles à dissimuler. Vous devez avoir une bonne précision pour pouvoir les utiliser. Soyez toujours prudent même si vous en avez. Les agresseurs peuvent avoir une arme qui peut vous ôter la vie.