Quelles démarches pour poser un ascenseur dans une copropriété ?

Un ascenseur est un moyen de transport vertical permettant aux personnes vivant dans un immeuble de passer d’un étage à un autre. Son installation dans une copropriété est un projet qui offre de nombreux avantages, surtout en termes de confort et de valorisation immobilière. Toutefois, afin de garantir sa sécurité et sa faisabilité, des processus doivent être suivis. À travers cet article, découvrez les démarches à suivre pour l’installation d’un ascenseur aux normes.

Contactez le syndicat de copropriété

L’installation d’un ascenseur dans une copropriété est un projet ambitieux qui requiert plusieurs signatures. Ainsi, la première étape consiste à s’assurer qu’une partie importante des copropriétaires de l’immeuble soit favorable à l’installation d’un ascenseur sur mesure. Il s’agit du Conseil Syndical. Deux possibilités peuvent se produire :

  • si l’idée de la mise en place d’un élévateur est validée, les copropriétaires peuvent passer à l’étape suivante ;
  • dans le cas contraire, l’installation ne sera pas réalisée.

Un conseil, misez sur la réunion annuelle des copropriétaires pour faire valider le projet. C’est le meilleur moment à saisir, étant donné que tous les signataires légaux seront réunis. Sinon, demandez une réunion au sommet.

Bon à savoir : durant la réunion, les copropriétaires doivent effectuer un vote pour le début des travaux. Le choix se fait en fonction de différentes propositions commerciales. Le résultat du vote doit correspondre aux deux tiers de l’ensemble des copropriétaires.

Informez la mairie

Bien que l’avis de la mairie ne soit pas totalement obligatoire, il est préférable de les informer du projet. L’installation d’un ascenseur pouvant modifier la structure initiale du bâtiment, il est impératif que la commune soit mise au courant de la situation. Pour ce faire, envoyez une déclaration signée des copropriétaires, ainsi que le nouveau plan du bâtiment. Les points suivants doivent être mentionnés dans ce dernier document :

  • L’emplacement de l’ascenseur : ici, les propriétaires décident où ils vont placer l’ascenseur. Deux choix sont possibles : l’installation à l’extérieur ou à l’intérieur de l’immeuble ;

Contactez un professionnel

Les ascensoristes sont nombreux à proposer ce type de prestation. Lors de la rencontre, ces derniers présenteront leurs devis, avec les personnalisations possibles. Pour un service de qualité, contactez TRANSCO et son équipe !

Signez le contrat de maintenance

L’installation d’un ascenseur dans une copropriété nécessite un contrat de maintenance pour assurer la sécurité des résidents du bâtiment. Pour éviter les arnaques, déterminez les besoins de l’immeuble. Voici les deux types de contrats de maintenance d’ascenseur :

Le contrat étendu 

Ce contrat implique les maintenances basiques pour les ascenseurs :

  • le remplacement de certaines pièces de l’appareil pour tenir compte de son état :
  • les garanties des pièces électroniques qui sont égales à 10 ans. Notez que la durée de garantie des pièces électromécaniques est de 20 ans et pour les pièces mécaniques, c’est 30 ans.

Le contrat standard 

Semblablement au contrat étendu, celui-ci explique les maintenances nécessaires à l’ascenseur. Il s’agit d’un contrat qui inclut les conventions minimales de maintenance. Il s’agit d’un entretien régulier de l’élévateur avec des visites périodiques. La vérification de la téléalarme est également comprise dans ce contrat. Il prend aussi en compte les modalités de dépannage et le délai de déblocage des personnes dans les ascenseurs. Par contre, ce contrat n’est conseillé que si l’élévateur est neuf et n’a besoin que de peu d’entretien

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