L’impression sur support textile exige la connaissance des divers supports et leurs origines, ainsi que les techniques d’impression relatives à chaque type de support. En lisant cet article, vous en saurez davantage sur les compétences requises pour devenir imprimeur sur support textile et les formations nécessaires pour se lancer dans ce métier. Les appellations pour ce poste sont diverses :
- Conducteur(rice) de machine de flocage
- Conducteur(rice) de machine de sérigraphie
- Chef de ligne chromo
- Aide-conducteur(rice) de machine d’impression textile
- Chef de ligne chromo en industrie textile
- Conducteur(rice) chromo en industrie textile
- Conducteur(rice) de machine d’impression textile
- Conducteur(rice) de machines à imprimer à cadre rotatif
- Conducteur(rice) de machines à imprimer par jet de couleur ou pulvérisation
- Conducteur(rice) de machines de flocage en industrie textile
- Conducteur(rice) de machines de sérigraphie en industrie textile.
L’impression textile est un excellent moyen pour créer une marque de vêtements. Afin de maîtriser les techniques d’impression textile, rien de plus sûre qu’une formation professionnelle couronnée par une attestation de stage. Cela va permettre d’acquérir plusieurs capacités techniques, sociales et organisationnelles. Suivez le guide pour connaître les formations qui mènent à ce métier !
Zoom sur les différentes missions
La principale mission consiste à imprimer des dessins ou des motifs sur des tissus, avec une machine manuelle ou semi-automatique, à l’aide d’encres à pigments ou à colorants. L’impression textile peut aussi se faire sur des tricots ou des textiles non-tissés de différentes fibres (coton, soie, viscose, polyamide, polyester). Le travail doit suivre plusieurs consignes de fabrication tout en respectant les impératifs de production. Il se charge également des opérations de démarrage et d’arrêt des appareils. Il effectue les réglages simples, la programmation et le paramétrage d’équipement. L’imprimeur peut être aussi amené à se servir des machines à coudre pour travailler le tissu ou le cuir. Et comme il est nécessaire d’utiliser des machines spécifiques, une entreprise d’usinage peut intervenir dans la conception de prototypes. Elle accompagne ainsi l’imprimeur dans la concrétisation des idées reliées au domaine du textile.
Bac professionnel en textile
Le métier d’imprimeur textile est accessible avec un diplôme de niveau CAP/BEP à Bac professionnel en textile, impression textile, conduite d’installation de production par procédés… Cette formation permet de connaître les différentes techniques d’impression polychromes faites manuellement, sur des supports textiles de diverses origines. Vous devez aussi connaître les techniques de marquage les plus connues.
Bac+2 (BTS/DUT) en productique textile, mécanique textile
Vous pouvez aussi accéder au poste avec un diplôme de niveau Bac+2 (BTS/DUT) en productique textile, mécanique textile, complété par une expérience professionnelle dans le secteur.
CAP Sérigraphie industrielle
Si vous êtes titulaire du CAP de sérigraphie industrielle, vous pouvez aussi accéder au métier de conducteur de machines à impression. Les tâches consistent donc à imprimer en série, à vérifier l’impression et à y apporter les corrections nécessaires, ainsi qu’à veiller à maintenir une qualité de tirage constante.
Aucun diplôme
Pour exercer le métier d’imprimeur textile, en principe, aucune qualification ni diplôme particulier n’est requis. Le poste est accessible sans diplôme ni expérience professionnelle. Il est donc possible, avec un très bon niveau scolaire, de postuler. Néanmoins, la possession du permis B est nécessaire pour exercer.
Un imprimeur textile peut travailler au sein d’entreprises de fabrication textile ou d’ennoblissement textile en relation avec différents services (coloriste, préparateur de couleurs, qualité, maintenance, …). L’activité peut s’exercer par roulement, les fins de semaine, jours fériés ou de nuit. C’est un métier qui s’effectue en atelier de production et peut impliquer des efforts physiques prolongés et une attention visuelle permanente. Il est donc impératif de porter un équipement de protection individuelle comme un tablier et des gants, en fonction de l’environnement de travail et la nature des produits manipulés.