Comment faire une soudure sur un tuyau d’échappement ?

Comment faire une soudure sur un tuyau d'échappement ?

Le soudage de tuyaux d’échappement est l’une des tâches les plus difficiles pour un soudeur amateur. La moindre erreur peut ruiner la pièce entière et vous obliger à recommencer à zéro. Cependant, avec un peu de préparation et de patience, vous pouvez réussir l’opération. Découvrez ci-après comment faire une soudure sur un tuyau d’échappement.

Étape 1 : soudage des collecteurs

Le collecteur est l’endroit où les deux extrémités du tuyau d’échappement sont connectées. Cette partie est généralement un peu plus épaisse que le reste du tuyau. C’est la raison pour laquelle, son soudage est plus difficile, surtout qu’il faut faire en sorte que les deux extrémités se rejoignent parfaitement. Si le travail est bien fait, il ne doit pas y avoir de joint visible entre les deux extrémités. Dans le cas contraire, on aura l’impression que les pièces soudées ne s’emboîtent pas.

Pour obtenir de meilleurs résultats, vous devez vous entraîner à assembler les extrémités du tuyau d’échappement avant de souder les pièces elles-mêmes. Vous pouvez le faire en joignant deux extrémités de la même épaisseur, puis en les joignant au reste du tuyau avec un léger décalage. Cela permettra aux extrémités de se rejoindre correctement.

Pour réaliser la soudure sur un tuyau d’échappement qui respecte les normes en vigueur, prenez contact avec une entreprise possédant plus de 30 ans d’expérience dans le domaine comme DOUILLET à Coarraze. Son équipe prend aussi en charge d’autres travaux : fabrication d’ouvrages sur mesure (escaliers, verrières, garde-corps, portails, carports, etc.), dépannage de serrure, rénovation de portails en fer, traitement de surfaces…

Étape 2 : soudage des tuyaux d’échappement

Lorsque vous soudez des tuyaux d’échappement, vous devez faire attention à ne pas surchauffer le métal. En effet, les tuyaux d’échappement sont fins et peuvent se déformer s’ils sont trop chauffés. Pour éviter cela, utilisez un réglage à faible ampérage et maintenez le métal en mouvement. Veillez également à ne pas laisser le tuyau devenir trop froid. Autrement, la soudure sera fragile et le tuyau risque de se fissurer. La meilleure façon d’éviter la surchauffe et les points froids est d’utiliser un arc court. Pour souder les sections droites du tuyau, vous pouvez utiliser une longueur d’arc normale.

Étape 3 : soudage de pièces de transition

La pièce de transition est le joint entre le collecteur et le tuyau d’échappement. Pour souder cette partie de l’échappement, optez pour une soudure par points. Faites une première soudure d’environ 2,5 cm de long, puis arrêtez l’électrode avant qu’elle n’atteigne l’extrémité de la soudure. Vous pouvez maintenant ajouter quelques points de soudure supplémentaires pour vous assurer que les deux sections sont correctement assemblées.

Si vous souhaitez souder l’ensemble du joint en une seule fois, vous pouvez le faire tant que le métal n’est pas trop froid.

Étape 4 : maintenir une température stable

Lorsque vous procédez à la soudure d’un tuyau d’échappement, veillez à maintenir une température constante. Si le métal devient trop froid, la soudure sera fragile et risque de se fissurer. Pour éviter cela, assurez-vous que la ventilation est suffisante et surveillez régulièrement la température du métal.

Bref, le soudage est une forme d’art et il faut beaucoup de pratique pour y parvenir. Si vous êtes novice dans le domaine ou si vous cherchez à améliorer vos compétences, le soudage de tuyaux d’échappement est un bon point de départ. Si vous faites une erreur, vous pouvez généralement la réparer en réchauffant la zone pour enlever la soudure et réessayer. Lorsque vous soudez des tuyaux d’échappement, vous pouvez prendre certaines mesures pour faciliter le processus. En général, le processus de soudage convient à des pièces de rebut. Veillez à vous assurer que les pièces sont correctement alignées et gardez les électrodes propres.

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