Tout ce qu’il y a à savoir sur l’énergie éolienne

Tout ce qu'il y a à savoir sur l'énergie éolienne

L’énergie éolienne est l’une des technologies évoquées quand il est question d’énergies renouvelables. Certains vantent ses qualités en affirmant qu’il s’agit de la meilleure alternative aux énergies fossiles. D’autres sont contre, car il paraît que l’obtention de l’énergie éolienne met en œuvre des moyens pas tout à fait écologiques. Qu’en est-il vraiment de l’énergie éolienne ? Trouvez des éléments de réponse dans cet article.

Origine de l’énergie éolienne

Dans la mythologie grecque, Éole est le maître et régisseur des vents. Ainsi, il est tout naturel d’avoir attribué son nom à cette fameuse énergie produite par la force motrice du vent. En réalité, l’origine de l’énergie éolienne proprement dite remonte au VIIe siècle, soit le vieux moulin à vent. Il est clair que les roues avec la tour et les pales fabriquées avec des roseaux n’ont rien à voir aux éoliennes d’aujourd’hui. Pourtant, les Perses utilisaient le moulin à vent pour écraser des grains ou irriguer des terres. Cela réduisait l’utilisation de la force de l’homme, mais c’était encore loin du perfectionnement de l’automatisme. Ce n’est qu’en 1887 que la première éolienne automatisée a fait son apparition. Nous la devons à un certain Charles Francis Brush, un scientifique américain de Cleveland en Ohio. En effet, il a eu l’idée de construire un dispositif capable de produire du courant pour 12 batteries, 350 lampes à filament, 2 lampes à arc à charbon et 3 moteurs. Tout cet arsenal d’appareils en dit long sur l’envergure de la première éolienne : 17 m de hauteur avec 144 pales en cèdre et 12 kWh de puissance. Cela équivaut à un chauffage électrique pour 200 m².

Fonctionnement et puissance de l’éolienne d’aujourd’hui

Nous savons déjà que l’éolienne est le dispositif utilisant la force motrice du vent. Cette force est alors transformée, soit en énergie mécanique correspondant à l’éolienne de pompage, soit en énergie électrique associée à l’aérogénérateur. Ainsi, pour produire de l’électricité, le vent est d’abord capté, puis fait tourner les pales de l’éolienne afin de faire tourner le générateur dans la nacelle. L’énergie transformée via le générateur est directement injectée dans le réseau électrique.

Suivant les évolutions technologiques, les éoliennes deviennent de plus en plus puissantes. Actuellement, les éoliennes marines fonctionnent avec des turbines de 8 MW. Les modèles flottants sont moins puissants : 2 MW. Quant aux éoliennes terrestres, elles ont une puissance de 4 MW, voire plus.

Production d’énergie éolienne, impacts sociaux et environnementaux

Est-ce que les éoliennes sont vraiment écologiques ? Oui, elles le sont dans la mesure où elles utilisent une source d’énergie renouvelable quasiment infinie. Pour ce qui est des émissions de CO2, il faut se référer à l’Analyse du Cycle de Vie (ACV). En d’autres termes, la quantité de CO2 associée aux éoliennes est celle émise tout au long de leur cycle de vie, de la fabrication à l’installation, la maintenance, le démantèlement jusqu’au recyclage. Bien qu’elles soient sources d’émissions de CO2 en général, les éoliennes n’en émettent pas lors du processus de production d’électricité. De plus, elles en émettent nettement moins que les énergies fossiles.

Qu’est-ce qui dérange alors les anti-éoliens ? En France, certaines populations sont encore réticentes à la création de parcs éoliens. Lieu d’habitation naturelle de certaines espèces, dérangement des populations riveraines et autres problématiques sont relevées. Une baisse de la puissance supplémentaire installée en matière de parc éolien a même été constatée ces dernières années. Pourtant, la France est classée 3e en puissance éolienne raccordée sur tous les pays de l’Union Européenne. Mais encore, la production électrique de la filière éolienne a atteint 36 TWh en 2020, correspondant à 8 % de la consommation nationale. Le Ministère de la Transition Écologique s’est donné pour objectif d’assurer un développement responsable et maîtrisé de la filière, un engagement impliquant des mesures aussi techniques que sociétales.

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