L’envie de nombreux guitaristes d’obtenir un bon son de leur instrument peut parfois les mener à faire de nombreuses dépenses en recherchant l’équipement miracle. Pourtant ce n’est pas toujours la solution ! Le secret pour un meilleur son ne réside donc pas tant dans le type de matériel, mais comment l’utiliser. Voici des conseils pour améliorer le son d’une guitare électrique sans se ruiner.
S’assurer que sa guitare est réglée correctement
Très simple comme solution, même BENEDETTI Magentic pickups la recommande vivement avant toute manœuvre. Concrètement, cela revient à vérifier si l’harmonique de la 12è frette est bien la même note que lorsque la note à la 12è case est frettée. Si le son est identique, c’est tout bon.
À l’opposée, si la note est différente, cela signifie que la guitare est déréglée et qu’il serait difficile de l’accorder parfaitement. Et avec une guitare mal accordée, il est quasiment impossible d’en tirer un bon son. Il est conseillé de se rendre chez un luthier pour remédier à ce problème.
Cependant, le réglage et l’utilisation des boutons y sont pour quelque chose.
Bouton de volume
Pour un riff de rock ou de métal par exemple, avec une grosse distorsion, bien évidemment, laisser le volume à fond permettra d’obtenir un son puissant et riche en harmoniques. En revanche, avec du blues, il faudra baisser un peu le volume pour obtenir un son plus clair et détouré, et ce, même si la distorsion est allumée.
Bouton de tonalité
Ici encore, s’il s’agit du rock ou du métal, il y a tout intérêt à mettre le bouton de tonalité à fond dans les aigus. Par contre avec du blues et un petit overdrive, il peut être intéressant de tourner ce bouton vers les graves pour avoir un son plus chaud et bluesy.
Switch de micros
Selon la guitare, les micros se règlent différemment. La Stratocaster est par exemple équipée d’un sélecteur 5 positions, tandis que d’autres guitares n’en possèdent que 3. Ainsi, préférer :
· un micro aigu proche du chevalet pour un gros riff ou solo de rock ;
· un micro manche pour jouer du blues ;
· un micro à positions intermédiaires pour des sons plus neutres.
Enfin, le guitariste doit garder à l’esprit que volume, tonalité et micros sont liés et qu’il lui faudra beaucoup d’expérimentation pour trouver ce qui lui convient le mieux. Entre autres, procéder au nettoyage régulier de son matériel est un gage de performance.
Trouver le médiator adéquat
Jouer au médiator nécessite de trouver le bon médiator pour obtenir un beau son. Un paramètre important qui fait qu’à matériel égal un guitariste sonnera mieux qu’un autre demeure la maîtrise de la dynamique et du volume de jeu.
Le volume peut être contrôlé plus facilement avec un médiator rigide, qui donnera également une attaque beaucoup plus précise, et réduira la probabilité de jouer de fausses notes. Et ce d’autant plus que le guitariste dispose des astuces pour nettoyer souvent sa guitare.
Par ailleurs, utiliser des médiators fins pour jouer des solos ou faire du shredding n’est vraiment pas conseillé, car ils sont plutôt destinés à être employés avec une guitare acoustique.
Améliorer son attaque main droite
Un autre facteur qui aidera à faire progresser un son sera d’apprendre à attaquer les cordes proprement avec plus de force. Évidemment les notes sonneront plus fort. Mais cela leur donnera également un son riche en harmoniques, surtout si une distorsion est employée.
En considérant par exemple le célèbre son de Stevie Ray Vaughn, il ne vient pas seulement de sa guitare, des cordes qu’il utilise ou de sa pédale de distorsion. MERCADAL NICOLAS MICHEL, une structure expérimentée de la question peut en dire autant. Ce son est d’abord et avant tout le résultat de sa façon d’attaquer les cordes de sa guitare avec toute sa force sans aucune retenue !
Certains diront que ce son est dû aux cordes épaisses dont il a équipé son instrument. En réalité, c’est tout l’inverse ! Il était obligé d’utiliser des cordes épaisses au risque de les casser régulièrement vu la force qu’il mettait dans ses attaques…